Jean-Marie Le Pen condamné.
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Jean-Marie Le Pen condamné.
Le leader d’extrême-droite a été condamné à une amende de 10 000 euros.
Jean-Marie Le Pen devra également verser 5000 euros de dommages et intérêts à la Ligue des droits de l’Homme, partie civile. En première instance, il avait échappé à toute condamnation, le tribunal correctionnel de Paris ayant “annulé les poursuites” contre lui.
Le président du Front national (FN) avait déclaré dans une interview publiée le 19 avril 2003 dans le quotidien “Le Monde”: “Le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont”. “Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit ‘qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça, tu cherches la bagarre ?’. Et vous n’avez plus qu’à filer, sinon vous prenez une trempe”, avait-il ajouté.
Un mois plus tard, M. Le Pen revenait à la charge dans une interview au journal d’extrême droite Rivarol: “D’autant que quand je dis qu’avec 25 millions de musulmans chez nous, les Français raseront les murs, des gens dans la salle me disaient, non sans raison: ‘Mais M. Le Pen, c’est déjà le cas maintenant’” C’est pour ces nouveaux propos qu’il a été condamné mercredi.
“Le prévenu oppose les Français aux musulmans (…) et tend à susciter (…) un sentiment de rejet et d’hostilité envers la communauté musulmane”, a considéré la cour mercredi. “Son propos instille dans l’esprit du public la conviction que la sécurité des Français passe par le rejet des musulmans et que l’inquiétude et la peur, liées à leur présence croissante en France, cesseront si leur nombre décroît et s’ils disparaissent”, a-t-elle ajouté.
Jean-Marie Le Pen devra également verser 5000 euros de dommages et intérêts à la Ligue des droits de l’Homme, partie civile. En première instance, il avait échappé à toute condamnation, le tribunal correctionnel de Paris ayant “annulé les poursuites” contre lui.
Le président du Front national (FN) avait déclaré dans une interview publiée le 19 avril 2003 dans le quotidien “Le Monde”: “Le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont”. “Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit ‘qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça, tu cherches la bagarre ?’. Et vous n’avez plus qu’à filer, sinon vous prenez une trempe”, avait-il ajouté.
Un mois plus tard, M. Le Pen revenait à la charge dans une interview au journal d’extrême droite Rivarol: “D’autant que quand je dis qu’avec 25 millions de musulmans chez nous, les Français raseront les murs, des gens dans la salle me disaient, non sans raison: ‘Mais M. Le Pen, c’est déjà le cas maintenant’” C’est pour ces nouveaux propos qu’il a été condamné mercredi.
“Le prévenu oppose les Français aux musulmans (…) et tend à susciter (…) un sentiment de rejet et d’hostilité envers la communauté musulmane”, a considéré la cour mercredi. “Son propos instille dans l’esprit du public la conviction que la sécurité des Français passe par le rejet des musulmans et que l’inquiétude et la peur, liées à leur présence croissante en France, cesseront si leur nombre décroît et s’ils disparaissent”, a-t-elle ajouté.
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