Les chiffres de l'immigration.

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Sources : http://www.lecri.fr/Ce-que-coute-vraiment-l-809.html

Ce que coûte vraiment l’immigration
Thème(s) : Immigration
Dossier coût de l’immigration
Le Cri du Contribuable n°45 du 22 mars, 2008 - Charles-Henri d’Andigné

Voilà un sujet tabou entre tous. Il y a quelques années, alors que l’on évoquait le nombre des immigrés en France et le coût que cela pouvait représenter, un de ces intellectuels que le monde nous envie s’était écrié, horrifié, qu’il refusait ces « statistiques obscènes » (sic) !
Eh bien nous, au Cri, nous n’avons pas ces pudeurs en vogue sur la rive gauche. Nous refusons de nous boucher les yeux. Nous refusons que, sous prétexte d’antiracisme et de bons sentiments, l’on continue de cacher une réalité toujours plus présente dans notre pays
Encore faut-il pour cela bénéficier des véritables données chiffrées sur l’immigration

C’est pour cela que Jean-Paul Gourévitch, enseignant en communication politique à l’université Paris-XII et auteur des « Migrations en Europe » (éditions de l’Acropole) a signé pour Contribuables Associés une monographie : « Le coût de l’immigration ».
Une étude qui fera date. Les pages qui suivent en sont largement inspirées, même si Le Cri y a ajouté des éléments de son cru.
L’étude de Jean-Paul Gourévitch est originale à plus d’un titre.
D’abord par son sujet, on l’a vu. Ensuite par la façon dont elle le traite. Refusant la dialectique un peu facile entre ceux qui considèrent a priori que l’immigration est une chance, et ceux qui pensent que c’est un poids insupportable, il analyse les coûts de l’immigration non seulement pour le pays d’accueil (voir " L’immigration coûte à la France plus des trois quarts du déficit public " ), mais aussi pour les pays d’origine (voir " Ce que coûte l’émigration aux pays pauvres ").

Coûts individuels pour la personne qui émigre ; coûts collectifs pour le pays qui voit partir des personnes dont il a besoin. L’immigration est une souffrance, clament les belles âmes.

Certes, et il n’est pas question de le nier. Dans ce cas, n’est-il pas préférable de tenter de tarir, en amont, cette source de souffrance pour les uns et de sacrifices financiers pour les autres ?
De plus en plus de pays africains en sont conscients, qui voient fleurir sur leur sol des associations visant à retenir les forces indispensables à leur développement (voir " De jeunes Africains contre l’émigration ").

Enfin, Jean-Paul Gourévitch, avec honnêteté, ne se contente pas d’analyser les coûts, mais tient également à évoquer les bénéfices que notre pays peut tirer de l’immigration, quand il voit venir à lui des personnes jeunes, travailleuses et désirant s’intégrer.

Dans le même ordre d’idées, le chercheur n’a pas voulu ajouter, aux coûts de l’immigration, les dépenses liées à l’intégration, partant du principe qu’il pouvait s’agir d’un investissement à long terme

Prise de position qui pourra étonner certains, mais qui a sa cohérence. Une chose est sûre : ni ce dossier ni cette monographie ne laisseront les lecteurs indifférents.